Aide chaudière à plaquettes

Dans le respect des objectifs du Grenelle de l'environnement, le Conseil départemental aide à l'acquisition de chaudières automatisées à plaquettes forestières. Il participe ainsi à la réduction de l'émission des gaz à effet de serre, à la réduction des coûts énergétiques et au développement d'une filière locale.

Qu'est-ce que la chaudière automatisée à plaquettes forestières ?

La chaudière automatisée à plaquettes forestières permet d'obtenir un chauffage économique et écologique.

Grâce à sa technologie avancée, la chaudière à bois plaquettes, tout en utilisant une énergie renouvelable, offre une facilité d'utilisation similaire à celle des chaudières au fioul ou au gaz, en assumant, de la même façon, le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire.

L'alimentation de cette chaudière est programmée et automatique.

Pour qui ?

  • maîtres d'ouvrage publics
  • maîtres d'ouvrage privés (bailleurs sociaux, bailleurs privés, associations, entreprises hors exploitations agricoles)

Pour quoi ?

  • l'aménagement d'un bâtiment ou la construction d'un bâtiment destiné à recevoir la chaudière,
  • la chaudière et son système d'alimentation, de moyenne capacité (50 à 600 KWh),
  • les raccordements hydrauliques et électriques,
  • le système d'évacuation des fumées.

Combien ?

  • taux de subvention fixé à 20 % des investissements éligibles HT,
  • subvention plafonnée à 40 000 €

pour les entreprises :

  • le taux d'intervention est fixé à 20 % pour les PME/PMI, porté à 30 % pour les TPE, dans le respect des aides de minimis, soit un maximum de 200 000 € sur 3 ans (exercice fiscal en cours et les 2 exercices fiscaux précédents),
  • plafond de subvention également fixé à 40 000 €

Cas particulier :
L'Ademe et la Région Centre, via les crédits du Contrat de plan État-Région ou ceux du Fonds chaleur, sont susceptibles de soutenir des projets collectifs d'une certaine envergure. Le Conseil départemental intervient sur ces projets dans la limite d'un plafond d'aides publiques de 80 % pour une personne morale de droit public, et de 40 % pour une personne morale de droit privé, hors entreprises pour lesquelles les plafonds sont inférieurs.